Chaque jour, trois Québécois s’enlèvent la vie. Bien que le taux de mortalité par suicide soit en baisse depuis une quinzaine d’années, le suicide demeure un problème majeur de santé publique au Québec. Au Saguenay–Lac-Saint-Jean, chaque année, on estime qu’au moins 800 personnes font une tentative de suicide. De ce nombre, environ 300 sont hospitalisées. Somme toute, dans notre région, on enregistre annuellement en moyenne un peu plus de 40 décès par suicide.
(source : santesaglac.gouv.qc.ca )
Enquête québécoise sur la santé de la population
La comparaison entre les deux dernières enquêtes (2020-2021 et 2014-2015) indique qu’il y a eu au cours des six dernières années une augmentation des idées suicidaires sérieuses chez les filles de 15 à 19 ans et chez les jeunes femmes de 20 à 34 ans.Utilisation des services hospitaliers pour comportements suicidaires
Les adolescents et adolescentes (15-19 ans) et les jeunes adultes (20-34 ans) du Québec font davantage appel aux urgences pour tentative de suicide ou idées suicidaires comparativement aux groupes plus âgés. Ils sont aussi plus hospitalisés pour ces raisons; Il y a eu une hausse importante du taux de visites aux urgences et d’hospitalisations pour comportements suicidaires chez les jeunes filles, les adolescentes et les jeunes femmes entre 2008 et 2022.Le suicide chez les femmes
Comme chez les hommes, le taux de suicide le plus élevé chez les femmes s’observe chez celles de 50 à 64 ans; Il y a une légère tendance à la hausse pour le taux de suicide chez les femmes de 65 ans et plus; Après avoir atteint un sommet en 1999, le taux de suicide chez les femmes a constamment diminué pour atteindre en 2020 le taux ajusté le plus bas depuis le début des années 1990, soit 5,9 par 100 000 personnes.Le suicide chez les hommes
Le taux de suicide le plus élevé s’observe chez les hommes de 50 à 64 ans; Après avoir atteint un sommet en 1999, le taux de suicide chez les hommes a constamment diminué pour atteindre en 2020 le taux ajusté le plus bas depuis le début de la période d’observation, soit 18,8 par 100 000 personnes.Source : INSPQ